| | la flamme impertinente (satyre) | |
| âme étoile | danse sur la lune |
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| Sujet: la flamme impertinente (satyre) Jeu 8 Juin - 22:54 | |
| ce soir sent l'embrume, la discorde de dernière minute, le public n'y est pas moins de dix personnes dans l'assemblée, mais solal veut tout de même y aller, pousse les artistes qui eux, donnent tout ce qu'il y a à donner. ce soir, la sulfureuse va fermer le spectacle, impressionner l'auditoire restreint, mais y'a un truc qui cloche, elle sent la le pesant obstacle. spyro arrive sur scène, assurance habituelle, embrassant le feu de ses mains, de sa bouche. elle virevolte dans l'arène, fait danser le soleil. mais la bola accroché se coinça, dans une corde laissé là-haut. tragédie, fait tomber du haut le cordage en feu. elle regarde la scène, se terrifie à l'idée d'avoir blessé accidentellement. que va dire solal ? le public s'empresse de partir, elle accours, plongeant ses mains dans les flammes pour l'aplatir, le diminuer. les mains sèches, le regard désolé il y a quelqu'un là, qui a tout vu qui a tout entendu et qui ne peut plus partir. spyro se meurt d'avoir laissé échapper son brasier, désolée, il... il m'a échappé elle ne peut pas être un danger, pas en travaillant ici. tu vas bien ? |
| | | | Sujet: Re: la flamme impertinente (satyre) Jeu 8 Juin - 23:42 | |
| Ce soir, Satyre n'avait rien à voir, rien à donner et rien à boire. Ce n'était certainement pas qu'il avait tout vu, ni que l'envie ne figurait au menu. Il n'y avait juste rien à sa connaissance. Connaissance qui se voulait, elle, bien actuelle - et au temps, infidèle.
Car c'était en se perdant dans les pas de la nuit qu'il avait finalement trouvé refuge.
L'enfant en lui - l'enfant pas si différent dans le fond - lui avait rappelé que le bonheur inconscient n'était jamais bien loin. Et les étoiles dans les yeux, il avait alors effleuré du regard le chapiteau, à nouveau. Sauf que ce soir, Monsieur Satyre, c'était soir de fête ! Et qu'il était même entré avec pour fidèle destrier son âme d'artiste détesté.
Il avait l'œil critique, Satyre, mais savait voir les belles choses. Il n'y avait qu'à croire que les erreurs pouvaient se racheter de quelques paroles innocentes. "Ça arrive bien plus souvent que l'on ne voudrait se l'imaginer."
Car l'homme était un amas d'erreurs plus ou moins regrettables qui lui donnaient forme et difforme. Et à leur côté, il y avait le succès qui brillait une fois oubliées.. "Je te retourne la question..."
Un air considéré sur le visage car des deux, il n'était pas celui qui avait mis les mains dans le feu. Ni d'ailleurs celui qui avait déposé ce feu grandissant dans ses yeux lorsque leurs univers s'étaient étreints - première fois incorporelle.
Dernière édition par Satyre le Ven 9 Juin - 14:25, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: la flamme impertinente (satyre) Ven 9 Juin - 8:56 | |
| le feu c'est ses mains ses mains sont le feu, il ne se séparent jamais se maitrisent à la perfection d'habitude. tu es désarçonnée, habitue de voir que tu as toujours des failles bien enfouies en toi pourtant tes doigts savent faire connaissent l'impertinence des flammes mais rien, le vide total ce soir. l'inconnu tente l'improbable, la rassurer non, jamais ça ne m'arrive à moi la tête levé, son regard se plonge au plus profond de l'être à côté, il demande à son tour, mes mains sont cendres depuis des années la douleur n'est plus aussi présente qu'avant, la chaleur passe en soufflant, la brûlante garde son calme malgré la honte et montre à son tour, sa jambe blessée par le feu cicatrice puissante de la cheville à la cuisse garde arbore depuis ses dix ans. j'en ai vu d'autre est-il blessé lui ? elle ne sait pas le regarde de haut en bas, le cœur battant comment t'appelles-tu ? qu'elle demande innocemment. |
| | | | Sujet: Re: la flamme impertinente (satyre) Sam 24 Juin - 11:18 | |
| Une assurance désinvolte virevoltait dans les paroles jetées en l'air comme une énième pierre à la mer, sans plus l'espoir d'un rebond - amer. Et il le sentait, il le savait : la jeune inconnue avait certainement bien plus vu qu'il n'aurait jamais à voir.
Aussi, qui était-il pour entraver son chemin de quelques doutes ? Personne. Il n'était jamais personne d'autre que lui-même de toutes manières. Alors, il se tût et se tût plus encore lorsque la cicatrice - éternelle marque du passé - s'offrit à ses yeux dans toute son entièreté.
"Satyre", murmura t-il; et Satyre compris aussi que la peur n'avait plus sa place prétendue ici, sous ce chapiteau et dans le cœur de "Pourrais-je savoir ton nom également ?".
Il s'était mis à bien parler, à mettre les formes comme il disait. Pour cela, il avait ses raisons que la raison n'ignorait guère. Le jeune homme ne tenait pas tant à l'impressionner, juste à faire résonner ce qu'il fallait en elle pour qu'elle déploie ses ailes.
Pourtant, il ne cessait de se répéter que de son être, il ne saurait arrêter le feu; qu'à chaque fois qu'il s'approcherait, il continuerait de brûler peu à peu. Pourtant, il y avait quelque chose qu'il ne savait quitter des yeux, qu'il ne pouvait fuir au mieux pour retrouver son chemin - car son chemin était également sien. |
| | | | Sujet: Re: la flamme impertinente (satyre) | |
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