Ariel ange trop haut pour les mortels.
Ariel qui se perche tout en haut des chapiteaux,
là même où l'éclairagiste ne sait le trouver.
Il reste à califourchon sur sa branche
il écoute le vent souffler à travers la toile,
ça le détend.
Puis un cri strident,
et il manque de tomber
la faute à son sursaut
il sursaute tout le temps.
C'est la chevelure de feu qui l'appelle
et lui, il descend en rappel
glisse jusqu'en bas, presque
à cochon-pendu sur son trapèze, tête à l'envers
son sourire grand comme le ciel.
"Bonjour, feu-follet. Tu me cherchais?"