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  Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate]

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âme étoiledanse sur la lune
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MessageSujet: Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate]    Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate] EmptyJeu 27 Juil - 10:36

Laisse-moi te peindre, te dessiner, t'imaginer, te façonner.



 Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate] J1ft

Un rituel, chaque jour, répétitivement. Tu marches dans ces rues, tu chantes dans ces rues, des centaines et des centaines de visages défilent sous tes yeux, certains s’efface rapidement, d’autre reste. D’autres persiste continuellement. Des muses à l’état pure, des putain de muse aussi belle qu’inoubliable. C’est peut-être le joint entre tes lèvres, la bière de l’autre qui te font penser toutes ces conneries, ou c’est seulement ton côté artistique qui demande une fois l’an à ressortir. Dans tous les cas, depuis plusieurs jours, tu l’as remarqué, que se soit endormie dans le parc après sûrement une nuit bien arrosée, dans le café Blue Sugard, dans une voiture sur les côtés de la route.

Elle, tu ne la connais pas, mais elle t’inspire un truc, elle te donne envie d’épuiser les mines de tes crayons, de faire couler l’encre de chine, de peindre sur une toile avec des couleurs chaudes. Tu n’es pas une personne romantique, t’es plutôt sans tact et franchement franche. Un soir alors que comme souvent, tu traverses la ville après avoir chanté pour quelques billets dans un café, tu aperçois encore cette fille dans sa bagnole. Tu te rapproches de la caisse en question, tu frappes un bon coup sur la vitre ou elle se trouve, puis tu tires sur la portière pour l’ouvrir. 

- On peut parler ? 

La douceur, la délicatesse ? C’est quoi ? Tu ne connais pas ces mots, pas dans la vie de tous les jours en tout cas. Après sur la toile et contre la peau des femmes... C’est une autre histoire. Tu ne ressembles ni à un homme, ni as une femme, un mixte parfait des deux. La fille en face n’a pas le temps de répondre oui ou non à ta demande que tu commences à monologuer. 

- T’es un peu genre une muse, j’ai besoin d’un modèle pour arriver à me faire un peu de tunes, pour vendre des toiles. Être modèle ça te dit ? 


Elle ne voudrait sûrement pas faire cela gratuitement, cela dit elle doit bien remarquer que tu n’as pas de tunes, que tu es absolument sans argent. Cependant en la regardent attentivement, tu te dis qu’elle ne doit pas être le genre de fille sage et calme. Tu pourrais peut-être lui proposer certaine drogues en échange de son temps ? 

- Je n'ai pour le moment pas de tunes, mais je te donnerais des trucs illicites en contre partie, ça te branche ? Puis après, je te filerais ¼ de ce que je reçois pour tes tableaux.

Tu as l’impression que si elle n’accepte pas ton monde de peintre va s’écrouler, s’anéantir, se briser. Tu ne trouves plus d’inspiration, jusqu’à ce que tu la regardes. Comme maintenant dans sa bagnole. Alors, ouais, tu n’as pas de tunes, mais tu es honnête et dès que tu en auras, tu lui fileras. 

Tu es appuyais le bras au-dessus de la portière de sa bagnole, ta chemise trop large est entre ouverte très légèrement au niveau du col, tes cheveux noirs intenses sont décoiffé à souhait, ton air d’androgyne allumée n’est qu’amplifié. T’attends une réponse, un truc. Si elle accepte, tu lui demanderas de venir au bar avec toi, tu lui paieras un verre et prendras connaissance de ta nouvelle muse. 
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MessageSujet: Re: Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate]    Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate] EmptySam 5 Aoû - 15:23

Be my muse. Become my painting.
T’es là Sasha, affalé, épuisé, à moitié éveillé. T’as eu une sale journée dans ce taff sous-payé. T’aurais peut-être dû négocier quand on t’a engagé, mais après tout, t’étais pas sûre de rester. Tu ne t’es toujours pas décidé d’ailleurs.
Partir ? Pour aller où ? Chaque endroit que tu as traversé semble pire ou au moins égale au précédent. Ici, t’en sais rien, y a quelque chose qui te retient. Sans trop savoir pourquoi, tu t’y accroches, tu sers les poings, tu fermes les yeux et ne dis plus rien. Ton esprit flotte, vagabonde, se laisse porter par le calme de l'habitacle rouillé qui te sert de maison. Le repos du guerrier, tu l’as bien mérité. Tu essayes de te détendre, de calmer cette douleur qui parcourt chaque muscle de ton corps bien trop sollicité par tout ce que tu lui fais subir.

Mais c’était sans compter sur cette personne qui vient t’arracher à ta méditation.

Un coup brusque contre la fenêtre qui te fait sursauter. Une porte qui s’ouvre et cette voix inconnue qui s’élance dans un flot de mots que tes oreilles peinent encore à mettre en forme. Ton regard ne parvient qu’à peine à capter le sien, tes paupières lourdes ne cessent de se refermer et chaque battement de cils semble interminable, comme si chaque action, même la plus simple, ne pouvait faire autrement que de se passer au ralenti.

Tu ne comprends pas tout, encore abrutie par la fatigue. Tu as du mal à te concentrer sur ce qu’elle te dit, ne captant qu’un mot par-ci par-là, tentant autant que possible de démêler la signification de ce qu’elle tente de te raconter. Une peintre, c’est ça ? Pourquoi toi ? Pourquoi te demander à toi de poser pour ses toiles ? Tu ne comprends pas comment quelqu’un peut s’intéresser à ta personne, surtout vu ton état actuel. En même temps, qu’as -tu à perdre Sasha ? Tu n’as déjà rien, alors pourquoi pas. Ca ne sera jamais pire que tout ce que tu as traversé et, peut être même, que ça pourrait t’apporter enfin une chose dont tu seras fière, après tout.

Tu la laisses finir, te redresses sur ton siège mais laisses retomber ta tempe contre l’appui-tête, comme si ton crâne était bien trop lourde de pensées pour que tes frêles épaules puissent la porter ce soir.

« Tu as cigarette ?»

Ta voix rocailleuse et ton accent soviét’ tranchent avec la douceur de ton visage que ta main tremblante vient passer en revue alors que tu tentes de reprendre tes esprits.

« J’ai jamais fait ça… euh… modèle ?»Tu hoches la tête comme pour confirmer à toi-même que c’est le bon terme et reprends naturellement. « Je peux essayer, si tu expliques quoi faire.»

La fraîcheur de la soirée commençant à s’insinuer par la porte maintenue ouverte par la connaissance nouvelle qui se tenait toujours contre la voiture, un frisson traverse ton échine, parvenant assez violemment à te ramener à la réalité et à te réveiller un peu plus alors.

D’un geste machinal, tu te saisis de ton perfecto usé et t’avances légèrement vers la porte, notifiant physiquement à l’artiste que tu t'apprêtes à sortir de là.

Tu t’étires la nuque, enfiles ta veste par-dessus ce simple débardeur noir que tu portes pourtant à merveille et affiche finalement un air plus dur et fermé qu’à la seconde précédente, comme si ce simple morceau de cuir était une carapace qui te protégeait de tous les dangers auxquels tu pourrais faire face à l’extérieur.

« Sinon, moi c’est Sasha.»
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MessageSujet: Ma muse.    Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate] EmptySam 5 Aoû - 17:00

Laisse-moi te peindre, te dessiner, t'imaginer, te façonner.

 Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate] J1ft
Ta muse sursaute quand ton poing heurte nonchalamment la vitre de sa caisse, son toit, sa maison, son petit coin privé. Ne ferme-t-elle jamais ces portes à clés ? C’est un peu risqué non ? Surtout pour une femme avec un visage comme le siens. Le genre de visage qui nous donne envie de lui faire un tas de choses indécentes. Quoi que toi, tu aimerais la dessiner, la peindre avant tout, quoi que c’est forme appellent à être effleuré, que se soit de la pointe de ton pinceau ou du bout de tes doigts, sur une toile ou sur sa peau. Hayate, sois sérieuse. Pour peindre, il faut une sorte d’envie, une obsession. Que se soit seulement visuelle ou pas.

Elle semble au ralentie, comme si le temps en face d’elle était stoppé, bloqué, perdu quelque part dans le temps. Elle retombe sa tête contre l’appui-tête de son siège, son visage fatiguée, son air endormi.. Comme si sa tête était trop lourde pour son corps. Tu la regardes et tu te rends compte que c’est réellement elle, une muse parmi les muses. Elle te renvoie un sentiment d’intensité que très peu arrives à te rendre. Cette façon qu’elle a de se tenir, de placer son visage. Alors tu l’observes, toi l’androgyne allumé. L’accro à l’adrénaline.

« Tu as cigarette ?» Sa voix, son accent que tu ne connais pas, après tout, tu es Japonaise, une voix particulière, une voix qui semble contrastée parfaitement avec la douceur qu’elle émane. La cerise sur le gâteau. Une voix sexy et puissante et un visage doux. Tu hoches la tête, tu glisses ta main dans la poche de ton jean, tu en ressors un paquet de clopes, tu as tendance à être égoïste, mais autant donner, pour recevoir ce que l’on souhaite. Tu lui balances le paquet dans la main.

- Autant qu’il t’en faudra.

En tant que peintre, tu ne peux qu’observer ces manières, ces gestes qui ne peuvent pas échapper à ta vue. Ces mains qui tremblent contre son visage, ces étirements pour se réveiller, mais ce sont ces mains que tu retiens. Elle est peut-être en manque de nicotine. Sûrement au vu de sa demande. « J’ai jamais fait ça… euh… Modèle ?» Pour toi, sans le savoir elle la déjà était mille fois.

- Être modèle ? Il te suffit de rester toi-même, de te sentir à l’aise. Sans t’en rendre compte, tu la déjà était. Rien qu’en te regardent, on s’imagine toute une histoire. c’est ça être modèle. C’est qu’on puisse se raconter une histoire rien qu’en regardent ton portrait, ta photo, ta peinture. Si je n’avais pas confiance en ta capacité, je t’aurais même pas proposé.


Ton côté tomboy ressors lorsque celle-ci se redresse pour sortir de la voiture, tu te décales, pour laisser place à ta muse. « Je peux essayer, si tu expliques quoi faire.» Tu hoches la tête, mais tu sais qu’elle n’en aura pas réellement besoin, elle est naturellement bonne... Pour peindre. Lorsqu’elle sort, la fraîcheur ranime son cerveau endormie, fait frissonner la peau de son corps qui est visible. Elle enfile sa veste en cuir et devient soudainement plus froide, inaccessible. Elle est sûrement un peu comme toi, lorsque tu portes tes vêtements androgyne. Donc chaque jour. D’ailleurs depuis combien de temps, as-tu ce mur de pierre tout autour de toi ? Tu ne te souviens plus réellement.

« Sinon, moi s’est Sasha.» Un prénom, tu ne l’utiliseras pas. Tu n’utilises les prénoms que lorsque c’est trop tard, lorsque tu es attachée à une personne. Lorsque la corde est déjà autour de ton cou. La corde des liens.

- Je suis Hayate.

Un prénom mixte, Ouragan en Japonais. Plus tard, elle verra, elle saura à quel point ce nom te vas. Tu lui montres un bar du bout des doigts.

- Je te paye à boire et à manger, ça te va ? On parlera mieux de ce que l’on va faire ensemble.
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MessageSujet: Re: Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate]    Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate] EmptySam 5 Aoû - 20:10

Be my muse. Become my painting.
 

Elle te donne son paquet de clopes et à peine dehors, tu te sers dedans. Une cigarette coincée entre tes lèvres gercées et le regard perdu à observer la rue, tes mains survolent le trajet entre chacune de tes poches, recherchant aveuglément l’outil indispensable en cet instant. Du bout des doigts, tu extrais finalement un briquet de ton jean et viens embraser le tube de nicotine qui t’attendait patiemment.

Ton regard se raccroche finalement au sien après quelques bouffées de tabac bien mérité. Tu la fixes intensément en l’écoutant te proposer de payer à boire et à manger. Pourquoi refuser ? Au pire, c’est toujours ça de gagner, pas vrai ?

Tu acquiesces alors tout en fumant, te délectant de chaque inspiration de ce divin poison, posant ton dos contre la carlingue du tas de ferraille, expirant la fumée en volute si rapidement dispersée.
Tu prends ton temps, ne répondant pas plus pour l’instant. Rien ne presse, la vie ne partira pas sans vous. Le bar restera ouvert encore longtemps. Tu le sais, tu y passes tout ton temps depuis que tu es ici.

En quelques minutes, tu en arrives à jeter le mégot encore fumant, le laissant virevolter jusqu’au caniveau. Tu te redresses, claque la porte de ta voiture et commence à te diriger vers le lieu désigné précédemment.

Tu n’attends pas Hayate. Tu ne te retournes même pas pour voir si elle suit le mouvement. Tu n’as jamais eu l’habitude de te soucier de quelqu’un d’autre que toi. Et même pour toi, tu n’es pas certaine de savoir le faire.
Rapidement devant les portes qui n’étaient pas si loin de ton chez-toi, tu franchis les portes, va glisser un mot à l’homme de service derrière le comptoir et te dirige mécaniquement vers une table libre. Celle que tu occupes chaque soir, chaque nuit, jusqu’à ce que le lieu se désertifie.

Une fois installée, attablée, légèrement affalée, ton bras gauche en appuie sur le dossier, tu regardes Hayate fixement à nouveau.

« Alors, tu voulais discuter de ce qu’on va faire toi et moi ? »

Le serveur ne tarde pas à approcher de la table avec quatre shots translucides sur un plateau. Les déposants un à un sur la table, deux devants toi, deux devant Hayate, repartant aussi rapidement que lorsqu’il est venu.

« C’est vodka, j’espère tu aimes ça. Sinon prends autre chose. »

Ta main se glisse finalement jusqu’au premier verre et tu le vides en une gorgée, un seul mouvement de tête en arrière, basculé, juste le temps de déverser le contenu dans ton gosier et tu le reposes sur la table, vide et retourné.

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MessageSujet: Re: Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate]    Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate] EmptySam 5 Aoû - 23:04

Laisse-moi te peindre, te dessiner, t'imaginer, te façonner.


 Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate] J1ft
Thème musique
Elle a une clope entre les lèvres, son regard ne cherche pas le tien, il est solitaire, un peu comme le tient finalement. Elle cherche un quelque chose dans ces poches, sûrement un briquet, et ce fut le cas, elle allume la tige de tabac elle semble soudainement comme apaisée, tu avais donc sûrement mis le doigt au bon endroit. Tu lui piques cependant une clope dans le paquet que tu viens de lui donner, sans vraiment lui demander. Tu te demandes quel genre de nana, c’est ? Porte-t-elle un masque ? Tu ne sais pas trop pourquoi, mais tu en as l’impression. 

Finalement, ces yeux retrouvent les tiens, elle te fixe, tu la fixes, tu es du genre fière, tu n’abaisses jamais le regard, elle accepte de venir au bar, de boire, manger. Tu te reconnais étrangement en elle, elle n’en a pas conscience, car tu ne t’exprimes pas comme à ton habitude, tu parles comme à une muse, un être que tu cherches à séduire, car au fond, tu en as besoin. La tragédie des humains, c’est qu’ils arrivent qu’ils est besoin des autres. Actuellement, tu as besoin d’inspiration et elle semble t’en apporter. 

Tu finis la clope et attends sagement de voir ce qu’elle s’apprête à faire, tu l’analyses et voir sa façon d’en faire peut en dire longuement sur elle. Tu fais mine de rien, comme si tu t’en taper un peu de ça façon de fumer, pourtant ce n’est pas le cas, chaque détail venant de cette femme devient une source de créativité. Elle finit de fumer et sans perdre de temps elle ferme sa bagnole pour se barrer, elle est donc du genre solo ? Encore une fois, tu es aussi comme ça. Tu la suis, le sourire aux lèvres. Pas le genre de sourire amical, non. Plutôt celui qui exprime cette satisfaction continuelle que tu éprouves lorsque tu obtiens ce que tu souhaites. L’égoïsme, tu en es son paroxysme, peut-être que cette nana, ta muse... Elle n'est peut-être pas loin de toi. 

Elle semble diriger la cadence, elle sait ce qu’elle veut, va droit au but, exactement le genre de femme qui en fond bander plus d’uns. Toi le mec-nana, elle t’intrigue, te bouscule. Tu t’assois en face d’elle, tu observes le bar man, elle doit être une habituée, d’ailleurs, tu le sais, car lorsque tu venais chanter ici, tu la voyais parfois. Dans un coin du bar, perdu dans ces pensées, peut-être, évitait-elle-même de rentrer en contact avec le monde extérieur. Sa position à changé, le genre de position qui dit « Regarde moi, regarde ma confiance, ou celle que je parais donner. » Le message est presque trop clair « La vie à était dur, mais je le suis encore plus qu’elle. »


Hayate, toi tu la regardes dans les yeux, t'appuis ton dos contre le siège, tes jambes sont légèrement écarté, tu te mets à l’aise, tu es toujours à l’aise. « Alors, tu voulais discuter de ce qu’on va faire toi et moi ? La vérité, c’est qu’à la vue de cette créature y a ton cerveau qui est en feu, tes mains qui ne demandent qu’à dessiner, ton corps qui aimerait l’explorer, pas de manière sexuelle (bien que..) mais de manière totalement artistique. Toi et moi. Ces mots ne t'on jamais paru aussi passionnant sortant des lèvres de quelqu’un. 

- Oui. Il me faut un modèle quelqu’un de disponible de temps à autre. Je n’ai plus d’inspiration, mais toi... Tes vibrantes, déchirante et putain de tragique dans ta façon de faire.

Vibrante, tu n’aurais pas trouvé mieux ? Non sûrement que si, tu t’exprimes mal, tu n’es pas encore habitué à tout les mots de cette langue, t’es un peu perché aussi. La vérité, c’est qu’à la vue de cette créature y a ton cerveau qui est en feu, tes mains qui ne demandent qu’à dessiner, ton corps qui aimerait l’explorer, pas de manière sexuelle (bien que..) mais de manière totalement artistique. Dessiner ces formes, peindre la couleur de ces lèvres, profiter pour la regarder dans chacune de ces « coutures ». 

- Les limites seront les tiennes, en sachant que je possède une galerie et que tes peintures seront exposées à la vue des visiteurs. 


Les verres de Vodka arrivent, tu n’écoutes pas réellement ce qu’elle dit, tu avales un verre entièrement rapidement. T’es du genre à boire, à fumer, a baiser. C’est cru, mais c’est tellement vrai. Tu n'es pas le genre calme et douce. T’es sauvage et pas domptable. Un ouragan dans le corps d’une androgyne allumé. 

- J’aime. Ou du moins ça me va.


Tu aimes l’adrénaline également, tu aimes les frissons et la peur. Tu aimes vibrer et cette nana te fait putain de vibrer. 

- J’ai autre chose à te dire. Nous irons sûrement dans des lieux... Durement accessible. Si tu t’en sens le courage. Du moins, que tu oses me suivre. Parfois, je devrais prendre des photos, car je ne pourrais pas amener mes pinceaux et mes toiles dans certains lieus. 

Ce n’est pas de la provocation, ou peut-être que si. Peut-être que tu aimes provoquer. Tu la regardes, tu aimerais qu’elle soit à la hauteur de tes attentes, de tes provocations, tu aimerais que l’image de la femme fatale, ne sois pas qu’une image.
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MessageSujet: Re: Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate]    Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate] EmptyDim 6 Aoû - 3:58

Be my muse. Become my painting.
Tu continues à l’observer alors qu’elle commence à raconter plus en détail ce qu’elle attend de toi. Et cette description de toi. C’est comme ça alors, qu’on te voit, qu’elle te voit ? Vibrante. Déchirante. Tragique. Ce dernier terme t’arrache un faible froncement de sourcils, à peine un quart de seconde. Faille dans la carapace de granite qui te sert de faciès. Tragique. Ta vie l’a été Sasha, tu ne peux définitivement pas le nier. Ton interlocutrice n’imagine pas à quel point ce mot peut être si bien choisi pour parler de ta vie. Mais tu ne dis rien. Jamais. Pour quoi faire ? Se plaindre ? Se remémorer la douleur, la peur ? Jamais. Il faut avancer. Toujours. Avancer ou tomber. Tu as fait ton choix il y a déjà bien longtemps de ça.

Tu continues de l’écouter sans broncher, tes pensées étant pourtant quelque peu dispersée l’espace d’un instant, puis te re voilà capté à l’énoncé du terme “courage”.

Un sourire se dessine alors sur ton visage. Un sourire de défi, comme si ces mots t’encourageaient immédiatement à accepter tout ce qu’elle serait amené à te proposer. Tu es joueuse et un peu déboussolé, autant de raison qui te donne envie de tout essayer. Tu la laisses terminer et tu vides ton deuxième shot, à l’instar du premier.

« Tu penses que je ne serais pas capable de te suivre ?» Lances-tu sèchement.

Tu te redresses alors sur ton siège, reposes tes avants-bras sur la table, comme pour signifier que celle ci t’appartenait bien avant son arrivée. Ton regard se durcit et tout ton corps semble sur la défensive. Pourquoi as-tu tant besoin de montrer que personne ne peut t’effrayer ? Elle n’a rien fait, elle ne t’a pas agressé, pas blessé, même pas effleuré. Cette pensée t’empêche de hausser le ton et tu poursuis simplement sans lui laisser le temps de t’interrompre.

« Tu ne me connais pas, tu ne sais pas où j’ai pu mettre les pieds avant de te rencontrer. C’est peut-être toi qui manques de courage pour aller où je vais.»

Ta voix est calme et pourtant violente. Est-ce simplement la fatigue de la journée, Sasha, ou celle de ta vie qui te fait si rapidement t’énerver face à cette pauvre Hayate qui n’avait rien demandé ?

Tu te lèves alors, calme malgré tout, et reprend une cigarette dans son paquet.

« Commande ce que tu veux, je reviens. »

Et tu sors, le pas aussi rapide qu’à l’aller, allumant cette cigarette plus rapidement que la précédente. Tu te diriges vers ta voiture et te mets à chercher quelque chose à l’intérieur. Tu ne prends même pas la peine de jeter un coup d’oeil à la vitre du bar qui donne sur la rue, sur ta voiture, comme chaque fois. Tu finis par trouver ce que tu étais venu chercher et repars tout aussi prestement, prenant simplement le temps de terminer cette cigarette.

De retour à l’intérieur, tu reviens d'asseoir face à elle, laissant tomber un carnet et un crayon devant la demoiselle. Le bord des feuilles est corné, froissé, parfois un peu déchiré. D’une teinte jaunâtre, le papier est quadrillé et un logo d’entreprise y est tamponné.

« Si tu veux que je vienne quelque part, tu me laisses un mot dans la voiture avec le lieu, la date et l’heure, je saurai que ça venir de toi et je viendrais. Si t’as une adresse fixe, tu peux aussi me la laisser maintenant. J’ai un téléphone, mais j’ai pas toujours de quoi le faire fonctionner, alors ça être plus simple comme ça. Je laisse ma voiture ici presque tout le temps. »

Tu termines ton monologue et détournes ton regard vers l’extérieur, comme satisfaite d’avoir montré ton absence de peur, ta force, ton… courage ? Mais ce n’est pas du courage, tu le sais bien. C’est de l’inconscience et de l’absence. L’absence de motivation pour la vie, pour autrui, pour tout ce qui anime l’existence des gens normaux. Tu ne veux pas prouver ta force, tu veux simplement t’occuper en attendant que tout s’arrête, Sasha. La manière importe peu, tu essayes de te convaincre que tu fais les bons choix, mais c’est rarement le cas.

Tu soupires et reposes tes yeux sur Hayate, le regard adouci alors, légèrement calmé.

« Tu veux commencer quand ? J’ai un travail, mais je peux m’arranger.»

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MessageSujet: Re: Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate]    Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate] EmptyMer 9 Aoû - 21:17


Be my muse. Become my painting.
Avec Sasha


Les mots peuvent créer toute sortent d’émotion, bonne, mauvaise, neutre parfois. Lorsque l’on utilise des mots l’ont peut observer leur effet sur le visage des personnes concerné, les destinataires de tout ces mots brouillons, ces mots qui au fond n’ont ni queue, ni tête. Elle te regarde, cette muse réagis au mot « tragique ». Serait-elle vraiment si tragique qu’elle en donne l’air ? D’ailleurs qu’elle, mot désignerait ta vie à toi ? Tu sembles prise de court par tes propres mots. La femme en face de toi ne réagit que très peu, elle ne se plaint pas, mais devient froide et distante comme si elle ressentait le besoin d’être froide pour se protéger. Tu comprend ça, mais c’est pour toi une marque de peur, comme si un élément ne devait pas être trouvé, comme si tu avais posé le doigt en plein dans le mile. Tu comprends ça, mais c’est pour toi une marque de peur, comme si un élément ne devait pas être trouvé, comme si tu avais posé le doigt en plein dans le mile.

Tu comprends ça, mais c’est pour toi une marque de peur, comme si un élément ne devait pas être trouvé, comme si tu avais posé le doigt en plein dans le mile. Tu es toi, celle qui se fou un eu de tout, qui ne porte pas attention à ce que peuvent penser les autres. Tu ne fais attention réellement qu’à toi-même, si tu observes les autres ce n’est que pour te protéger. Tu es l’androgyne désabusé, souvent les personnes en face ne savent jamais à qui ils ont affaire et dans tous les cas, ils se trompent. Tu n’es jamais celle ou celui que l’on pense. 

Soudainement, elle ne t’écoute plus totalement, elle semble réfléchir, penser à quelque chose d’en-dehors de ton monde à toi. Elle est dans le sien, une barrière vous éloignes, une barrière empêche une réelle rencontre. Comme si le monde s’arranger pour ne pas vous laisser témoigner d’un quelconque réel respect. Tu l'as provoqué, pour la trouver, l'as poussé à rentrer dans ton monde, elle y est, elle n’est pas coincée, mais elle se trouve au même endroit que toi. Les quelques mots que tu as pu prononcer ne sont rien comparé au mot « courage », elle est sûrement aussi bourrée de fierté que toi. Cela risque de faire des étincelles, voir un feu qui ravage tout sur son passage. 

Elle sourit, un sourire qui ressemble à un défi, comme si l’idée d’un challenge l'a ranimé. Nous avons donc une joueuse, une femme fatale qui s’est s’amuser, ça risque de promettre. Elle a sûrement perdu son chemin entre le monde, son monde et le tien, alors la voilà déboussolée et prête à jouer. « Tu penses que je ne serais pas capable de te suivre ?» Un sourire se forme sur tes lèvres, es que tu la penses incapable de te suivre ? Tu n’en sais rien, tu n’attends justement que ça, qu’elle réponde à cette question. 

- Je ne sais pas. Je ne crois que ce que je vois. 


Ou ce que tu touches, mais c’est une autre histoire. La voilà qui se braque, qui semble marquer son territoire par une gestuelle qui sur des tableaux serait remarquable. Tu penses réellement pouvoir la dessiner les yeux fermés tellement les traits de son corps, de son visage son imprégner dans ta tête. Elle est une lionne, elle s’apprête à se défendre de n’importe qu’elle danger, caché sous les hautes herbes, elle guette. Son regard provoque, cherche. Le tien accuse le sien, le reçoit comme pour exprimer ce je m’en foutisme de base, cette provocation à toute épreuve. « Personne ne m’effraie », c’est ce qui semble être écrit dans ces yeux, comme si le monde entier était pour elle, des grains de sable. Nous n’avons pas peur de rien, quand ne nous tenons à personnes. Tient-elle à elle-même ? Tu n’en es même pas sûr. « Tu ne me connais pas, tu ne sais pas où j’ai pu mettre les pieds avant de te rencontrer. C’est peut-être toi qui manques de courage pour aller où je vais.» Elle a peut-être raison, mais la peur ne t’effraie pas, elle t’attire, ta vie en fait partie. Alors tu lui souris en guise de réponse, un sourire qui semble dire « Je saurait te surprendre. » 

- J’espère que tu as raison, que se serai moi qui manquerais de courage.

Sa voix te semble égale à la mer, douce et violente. Elle t’emporte, puis t’écrase.« Commande ce que tu veux, je reviens. » C’est toi qui paie donc de toute façon, tu aurais pris ce que tu voulais. Tu commandes deux plats, l’un pour toi, l’autre pour elle. Du moins, ce serait ton premier constat. À en croire l’état, il semble aussi amoché que sa propriétaire à l’intérieur. Du moins, ce serait ton premier constat. « Si tu veux que je vienne quelque part, tu me laisses un mot dans la voiture avec le lieu, la date et l’heure, je saurai que ça venir de toi et je viendrais. Si t’as une adresse fixe, tu peux aussi me la laisser maintenant. J’ai un téléphone, mais je n'ai pas toujours de quoi le faire fonctionner, alors ça être plus simple comme ça. Je laisse ma voiture ici presque tout le temps. » Elle termine son monologue, tes yeux bridés se relève sur sa personne, son manque d’ambition, son manque de vivre te donne envie de la faire vibrer, pas seulement physiquement, mais intérieurement. La lionne redevient douce, son image est enfin en accord avec son comportement, tu écris quelques lignes sur son carnet « Je saurais te trouver, tu n’as pas à me chercher.» Tu décroches la page, tu te redresses et glisses ta main dans la poche de sa veste en cuir.

- Continus à être moins sage que ton image, les portraits se ferons plus simplement, si tu continues de fréquenter les lieux où tu vas.. Je te trouverais, je t'ai déjà aperçus. Jusqu’à ce qu’une de nous se sentent trop étouffé par cette ville. 

Il va falloir que tu l’apprennes, la comprennes pour obtenir ce que tu cherches à peindre.

- Il n’y a pas de règle, lorsque je viens à toi... Ou tu viens ou tu restes. Je ne veux des portraits de toi que réelle. Des expressions que tu as déjà naturellement. Il y a des visages qui n’ont pas besoin d’en rajouter. 

Tu la regardes dans les yeux, tu ne veux jamais qu’elle sache à l’avance ce qu’il y a dans ta tête, tu ne veux pas qu’elle puisse comprendre les choses, qu’elle puisse réagir d’une façon différente. Jamais. Il va falloir que tu l’apprennes, la comprennes pour obtenir ce que tu cherches à peindre. 

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Be my muse. Become my painting. [Sasha & Hayate]

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